30 avril 2025

Les pratiques alternatives de notation en enseignement

Enjeux, défis et possibilités

« La fonction principale de l’évaluation, c’est d’aider chaque élève à progresser le plus possible, l’amener le plus loin. »

André-Sébastien Aubin

Dans cette conversation, Diane Leduc, professeure titulaire au département de didactique, André-Sébastien Aubin, professeur en méthodes d’évaluation en éducation, ainsi que Julie Beaupré et Yves Munn, chargé·e·s de projets au Carrefour d’innovation et de pédagogie universitaire de l’UQAM, discutent des enjeux, des défis et des possibilités des pratiques alternatives de notation (PAN) en enseignement.

Leur conversation porte sur la pertinence du système de notation chiffrée et pondérée, ainsi que sur les pratiques alternatives plus descriptives, formatives et centrées sur le cheminement de l’étudiant ou de l’étudiante, comme la rétroaction qualitative, la coévaluation et l’utilisation d’échelles descriptives.

Les deux professeur·e·s illustrent ces approches par des exemples concrets tirés de leurs propres cours, montrant comment ces méthodes peuvent favoriser la motivation, l’engagement et le développement des compétences au sein de la communauté étudiante.

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Les participants à la conversation (00:40)

Diane Leduc est professeure titulaire au département de didactique de l’UQAM. Elle utilise la dénotation dans ses cours.

André-Sébastien Aubin est professeur au département d’éducation et pédagogie, section méthodes d’évaluation en éducation à l’UQAM. Il voit la dénotation comme une opportunité de discuter de l’évaluation en contexte scolaire.

Yves Munn est chargé de projets pédagonumériques au Carrefour de l’innovation et de pédagogie universitaire à l’UQAM. Il est intéressé par les pratiques alternatives de notation en contexte universitaire.

Julie Beaupré est chargée de projets pédagonumériques au même Carrefour UQAM. Elle est intéressée par la transformation des pratiques d’évaluation pour donner plus de place à la personne apprenante.

Photos : Julien Toulze, Carrefour d’innovation et de pédagogie universitaire, UQAM.

Dénotation et pratiques alternatives de notation (1:47)

Yves Munn lance la conversation en s’interrogeant la distinction à faire entre la « dénotation » et les « pratiques alternatives de notation » (PAN). Ces termes sont souvent mal compris ou confondus par ceux qui ne sont pas familiers avec ces approches.

André-Sébastien Aubin (2:09) souligne effectivement l’importance de bien définir les termes. Selon lui, la confusion règne souvent, car « dénotation » peut, dans la pratique, être interprétée de diverses manières, parfois même comme l’abandon pur et simple de l’évaluation, ce qu’il juge problématique. Il insiste sur le fait que l’évaluation est essentielle à l’apprentissage, mais que la façon de traiter les résultats de l’évaluation peut varier.

Il souligne que l’idée d’une seule manière traditionnelle d’évaluer et de noter au Québec est erronée : l’histoire montre une diversité de pratiques (chiffres, lettres, appréciations qualitatives). Cela invite à remettre en question certains mythes.

Il établit une distinction claire entre l’évaluation (le processus de collecte d’informations sur les apprentissages) et la notation (la manière de traduire ces informations en notes ou appréciations), deux dimensions qu’il juge crucial de ne pas confondre.

Aubin souligne que la « dénotation » peut en réalité désigner plusieurs choses : cela peut aller de l’élimination totale des notes chiffrées à leur retrait partiel (par exemple, uniquement dans les bulletins), ou encore à l’adoption de pratiques très différentes qui remettent en question les tâches traditionnelles d’évaluation.

Cette diversité d’approches explique, selon lui, pourquoi le débat est souvent confus : les critiques portent parfois sur une facette seulement, sans que tout le monde parle de la même chose. Il conclut que la priorité est de clarifier collectivement le sujet de la discussion pour éviter les malentendus et avancer de manière constructive.

Diane Leduc (3:56) confirme que la dénotation n’équivaut pas à l’absence d’évaluation, mais implique plutôt des pratiques évaluatives plus descriptives et informatives, évitant de réduire la progression de l’élève à un simple score. Elle est d’accord avec André-Sébastien Aubin pour dire que beaucoup associent ces pratiques à une absence d’évaluation, alors qu’au contraire, elles exigent des démarches évaluatives plus descriptives et informatives. Selon elle, l’objectif consiste à éviter de réduire la richesse des informations sur la progression des étudiants à une simple note ou à un score qui ne reflète pas toujours fidèlement leur parcours.

Des pratiques d’évaluation différentes selon les niveaux d’enseignement (4:47)

Diane Leduc indique qu’il y a des professeurs universitaires qui s’interrogent sur leurs pratiques d’évaluation et souhaiteraient les modifier, sans nécessairement vouloir supprimer toute notation, car ils doivent aussi composer avec le système existant. Elle observe toutefois que cette préoccupation est moins présente au secondaire, où les personnes enseignantes semblent moins actives dans cette réflexion.

Pourquoi ça vaut la peine de revenir sur la question (05:10)

Julie Beaupré s’interroge sur la pertinence de changer les pratiques d’évaluation traditionnelles, qui reposent depuis longtemps sur le calcul des notes pour juger la performance des élèves et des personnes étudiantes.

André-Sébastien Aubin (5:28) réagit à l’idée que l’addition de points et les notes chiffrées auraient toujours été la norme. Il souligne que dans les années 1970, les évaluations universitaires se fondaient souvent sur des évaluations qualitatives et des lettres, sans pourcentage. Il souligne que la politique d’évaluation des apprentissages au Québec recommande de ne pas simplement additionner des points, même si cette méthode reste largement utilisée, en particulier au secondaire depuis l’uniformisation du bulletin en 2012. Il observe que beaucoup d’enseignants, pensant bien faire, multiplient les micro-tâches et additionnent les points pour justifier la note finale, ce qui n’est pas conforme aux recommandations officielles. Enfin, il note que la discussion sur l’évaluation reste d’actualité, y compris au collégial et à l’université, ce qui montre que le débat sur les méthodes d’évaluation demeure ouvert.

Diversité des attentes parentales à l’égard de l’évaluation (8:10)

Yves Munn partage le point de vue d’un parent qui trouve rassurant d’avoir des notes chiffrées et des moyennes pour situer la réussite de son enfant au secondaire. Diane Leduc affirme que tous les parents ne partagent pas ce besoin : certains, comme elle, préfèrent des informations plus qualitatives sur la progression et les compétences de leur enfant, afin de mieux l’accompagner. Elle souligne ainsi la diversité des attentes parentales face à l’évaluation.

Le cas des examens ministériels (9:14)

Yves Munn souligne que, malgré l’intérêt des pratiques alternatives de notation au secondaire, les examens ministériels restent incontournables, car ils sont notés et déterminent l’accès au cégep. Il se demande donc si les pratiques alternatives pourraient être utilisées dans le suivi des élèves, à l’extérieur de ces examens.

André-Sébastien Aubin (9:40) répond que la place des examens ministériels est le résultat d’une convention sociale, et qu’il existe d’autres provinces, comme l’Ontario, qui utilisent ces épreuves pour surveiller la qualité du système éducatif sans impact sur le dossier de l’élève. Il réitère que la fonction première de l’évaluation est d’aider chaque élève à progresser, et non de générer des notes.

« C’est très difficile pour les gens d’évaluation de résumer l’évaluation dans le bulletin. […] Parce que l’évaluation, la principale fonction… c’est vrai du préscolaire jusqu’à l’universitaire et c’est écrit noir sur blanc pour le primaire et le secondaire… La fonction principale de l’évaluation, c’est d’aider chaque élève à progresser le plus possible, l’amener le plus loin. » (André-Sébastien Aubin, 10:23)

Il critique le bulletin actuel comme étant incohérent avec le programme, car il encourage la comparaison entre élèves plutôt que l’évaluation par rapport aux attentes du niveau.

« Je suis un prudent de la dénotation. Je ne suis pas un enthousiaste, donc j’ai une vision prudente. Donc, les chiffres peuvent être utilisés. Mais de la façon dont on les utilise présentement, c’est complètement incohérent avec le programme, que ce soit le primaire, le secondaire ou le collégial. » (André-Sébastien Aubin, 11:19)

Il critique la pratique qui consiste à comparer les élèves par petits groupes en additionnant des points, ce qui crée des distorsions et s’éloigne de l’esprit des programmes. Il plaide pour une évaluation centrée sur les attentes propres à chaque niveau, avec des rétroactions individualisées, et considère que le bulletin actuel répond à une logique politique plutôt qu’à une logique pédagogique.

Diane Leduc (13:00) souligne que ces constats expliquent pourquoi on s’intéresse à la mise en place de réformes et de recherches sur les pratiques alternatives de notation. Selon elle, ces approches visent à offrir une évaluation plus descriptive et informative, à soutenir l’apprentissage, et à éviter les distorsions et la compétition liées à la comparaison et au classement des élèves. Elle explique notamment (13:33) que l’avis du Conseil supérieur de l’éducation du Québec distingue deux finalités de l’évaluation : le soutien à l’apprentissage et la certification. Cependant, elle souligne que la note sert souvent au classement, mais rarement au soutien à l’apprentissage.

Pratiques concrètes dans un cours de Diane Leduc (14:30)

Julie Beaupré interroge Diane Leduc sur la façon concrète d’appliquer des pratiques évaluatives différentes à l’université. Leduc (14:53) explique qu’elle utilise le système succès/échec dans ses cours, bien que ce ne soit pas possible pour tous les cours à cause des limites imposées par les universités. Elle précise que, dans ses groupes de futures personnes enseignantes, elles sont formées à donner de la rétroaction et évaluent ensuite les travaux de leurs pairs. Ce processus permet à chaque personne étudiante de soumettre un travail, de recevoir des commentaires, puis de remettre une version améliorée. L’évaluation porte donc autant sur la qualité de la rétroaction fournie que sur la capacité de l’étudiant à intégrer les commentaires reçus dans la version finale de son travail, et moins sur le contenu initial.

Diane Leduc indique également qu’elle diversifie les méthodes d’évaluation : coévaluation, évaluation orale, travaux en petits groupes et activités pratiques. Elle a choisi de remplacer le terme « travail » par « activité évaluée » ou « jalon d’apprentissage », afin de mettre l’accent sur la progression de l’étudiant plutôt que sur la simple remise d’un devoir. Elle souligne que, dans ce contexte, les personnes étudiantes sont très engagées, puisque tout ce qu’ils font en classe est pris en compte dans leur apprentissage, même si cela ne se traduit pas par des points.

Enfin, Diane Leduc (17:51) souligne qu’avec ces pratiques alternatives de notation, les échecs sont rares, puisque le suivi et la documentation des apprentissages permettent de voir venir les difficultés à l’avance. Elle explique que l’absence de notes oblige à bien documenter le cheminement de chaque étudiant, ce qui donne à l’enseignant toutes les informations nécessaires pour constater si un étudiant ne répond pas aux attentes en s’appuyant sur l’alignement avec les attentes et les objectifs d’apprentissage du cours. Ainsi, même si l’échec reste possible, il est exceptionnel et toujours justifié par des éléments concrets et alignés avec les objectifs du cours.

Charge de travail liée aux pratiques d’évaluation (18:39)

Yves Munn soulève la question de la charge de travail, en notant que le corps professoral se plaint souvent de la lourdeur liée aux pratiques d’évaluation. Selon Diane Leduc (18:43), la charge varie, car la rétroaction par les pairs lui permet de ne presque plus corriger elle-même. Les personnes étudiantes prennent en charge une grande partie du travail de correction, tandis qu’elle se limite à vérifier ce qui a été fait, ce qui allège sa tâche.

L’approche dans les classes d’André-Sébastien Aubin (19:02)

André-Sébastien Aubin (19:02) explique qu’il utilise des chiffres, mais adopte une approche différente : il André-Sébastien Aubin (19:02) explique qu’il utilise des chiffres, mais adopte une approche différente : il propose des tâches à volets, où l’étudiant remet une première version de la tâche, reçoit des commentaires, puis soumet une tâche augmentée, parfois enrichie d’une nouvelle section. Ces tâches sont inspirées du milieu professionnel et ont du sens au-delà de l’université.

Il insiste (19:45) sur le fait que la fonction principale du travail n’est pas d’obtenir une note, mais d’apprendre le plus possible. Si un étudiant corrige ses erreurs dans les versions suivantes, il n’est pas pénalisé, car l’important est ce qui a été appris à la fin du processus. Il critique au passage l’utilisation de la moyenne pondérée, qui prend en compte des informations parfois anciennes et peu représentatives de l’état final des apprentissages.

André-Sébastien Aubin (22:14) précise qu’il n’utilise jamais les pourcentages, mais des échelles descriptives de 5 à 1 pour chaque critère, et ne compile pas ces scores durant la session.

« Au Québec, on a tellement de torturé l’échelle des pourcentages qu’elle n’est plus vraiment utilisable. […] En montant le milieu à peu près à 80, donc, il y a 20 points entre le milieu puis le maximum, puis il y a 80 points entre le milieu puis le minimum. […] Puis même au collégial, on exclut toutes les notes en bas de 30 parce que ça torture tellement les moyennes qu’ils ont décidées juste de pas les compter. L’échelle de pourcentage est tellement torturée qu’elle n’est plus vraiment utilisable. On est obligé de donner 80 à tout le monde, puis c’est vraiment problématique. » (André-Sébastien Aubin, 21:34)

Les personnes étudiantes reçoivent ainsi des retours détaillés sur chaque aspect à améliorer, ce qui favorise l’élaboration de plans d’action individuels. (22:40) Il n’agrège les résultats qu’à la toute fin, pour des raisons administratives, et explique aux étudiants la logique de cette démarche. Il souligne que cette approche vise à donner des retours utiles pour progresser, plutôt qu’à justifier une note finale.

André-Sébastien Aubin explique qu’il évite de synthétiser l’information en une seule note pendant le semestre pour préserver la fonction d’apprentissage. Il critique aussi la pratique d’évaluer des éléments non pertinents (23:30) (comme l’orthographe dans un cours qui ne porte pas sur la langue).

Enfin, il observe que ce changement de mentalité modifie la dynamique du cours (24:25) : une partie des étudiants adhère rapidement à cette nouvelle logique d’apprentissage, tandis que d’autres restent prudents et attendent de voir si la promesse d’une évaluation centrée sur la progression sera tenue.

Julie Beaupré souligne que le passage à des pratiques d’évaluation différentes représente un changement majeur. André-Sébastien Aubin acquiesce (24:45), précisant que, bien qu’initié avec l’approche par compétences dans les programmes de sciences de l’éducation au Québec depuis 2001, il avance très lentement. Il constate que la plupart des membres actuels de la communauté étudiante n’étaient pas encore nés lors de cette réforme et que malgré le temps écoulé, la transformation des pratiques reste un défi dans les salles de classe. Il se réjouit tout de même que les discussions actuelles sur la dénotation remettent sur le devant de la scène des enjeux qui sont d’actualité depuis longtemps, même si la mise en œuvre pratique reste un défi.

PAN vs bourses et reconnaissance académique (25:20)

Yves Munn adopte le point de vue d’une personne étudiante et s’interroge sur l’accès aux bourses, souvent liées à des résultats chiffrés permettant de comparer les dossiers académiques entre universités et pays. Il est préoccupé par cette situation lorsque les programmes ne recourent qu’à des pratiques alternatives d’évaluation.

Diane Leduc (25:44) reconnait l’importance de la question, mais elle invite à se demander pourquoi les bourses accordent autant d’importance aux notes, alors que le processus d’attribution et d’évaluation des dossiers n’est pas aussi objectif qu’il n’y paraît. Elle met en évidence que l’évaluation académique dépend de divers facteurs, du professeur à la note finale, et que les comités de sélection interprètent les dossiers de manière différente : certains accordent une importance primordiale aux notes, tandis que d’autres prennent en compte l’ensemble du parcours et des documents fournis.

« J’ai tendance à surréagir beaucoup à quelque chose. C’est l’idée que le système actuel serait super, et que le changer, ça serait une mauvaise idée. Le système actuel, il n’est pas super. » (André-Sébastien Aubin, 26:45)

André-Sébastien Aubin (26:49) conteste l’idée que le système actuel fonctionne bien.
Il illustre par un exemple anonyme où on aurait simplement augmenté sa moyenne de B à B+ afin d’obtenir plus de bourses, démontrant ainsi que les notes sont des constructions sociales et non des mesures objectives.

Il souligne également que les seuils pour obtenir une mention comme A+ varient d’un département à l’autre (28:19). En réalité, les professeurs ajustent leurs notes pour refléter leur appréciation, et ce, indépendamment des barèmes. Selon lui, l’idée que le système des pourcentages soit parfaitement précis est une illusion. La notation actuelle contient plusieurs biais et limites, et la dénotation permet justement de remettre en question cette fausse objectivité.

Diane Leduc (29:45) mentionne l’une des recherches (Endrizzi & Rey, 2008) montrant que la note sert principalement au classement et suggère de nuancer collectivement l’importance accordée au dossier académique chiffré.

Revenant à la question des bourses (30:22), Diane Leduc estime qu’il faudrait collectivement nuancer l’importance accordée au dossier académique, car il existe bien plus à dire sur un étudiant que sa moyenne ou son pourcentage. Selon elle, il s’agit de réfléchir sur les raisons pour lesquelles les notes sont si présentes, et d’envisager d’autres façons de procéder. Les pratiques alternatives de notation proposent justement d’ouvrir de nouvelles perspectives en repensant l’échelle d’évaluation dans les cours ainsi que le cadre réglementaire, pour mieux valoriser l’ensemble des acquis et des compétences des étudiants.

Le défi de l’exemplarité et du changement (31:46)

André-Sébastien Aubin souligne que le domaine de l’évaluation au Québec compte très peu d’experts par rapport au nombre d’enseignants. Il explique qu’il faut donner aux enseignants des exemples concrets et la légitimité de faire le changement des pratiques cohérentes avec les principes et les bénéfices associés. Il insiste sur l’importance de replacer l’évaluation au cœur de l’apprentissage plutôt que comme une tâche administrative en fin de semestre, en utilisant l’analogie de l’apprentissage du violon qui nécessite de pratiquer, pas seulement d’observer. Selon lui, il faut entrelacer l’apprentissage et l’évaluation, car c’est à travers les tâches d’évaluation que les étudiants investissent le plus de temps et progressent réellement.

Diane Leduc (33:52) conclut sur l’importance d’amener les enseignants à avoir du plaisir à évaluer, pas seulement à enseigner, pour améliorer l’expérience éducative globale.

André-Sébastien Aubin (34:40) revient sur la question de la surcharge. Si l’évaluation reste une tâche administrative rébarbative, elle sera vécue comme longue et pénible. Au contraire, si les commentaires deviennent un outil d’apprentissage, ils prennent une dimension formatrice et axée sur l’avenir. Il compare l’enseignant à un entraîneur sportif qui guide vers l’amélioration plutôt que de simplement signaler les erreurs.

Diane Leduc (35:54) conclut que cette approche transforme la place de l’erreur dans l’apprentissage et la place de l’apprenant dans le processus d’évaluation.

Yves Munn termine cet épisode balado en remerciant les personnes présentes en studio et en annonçant un suivi sur les travaux et les discussions touchant les pratiques alternatives de notation à l’UQAM.

Bibliographie

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