5 juillet 2022

Les limites des communautés d’apprentissage professionnelles (#CAP)

Résumé de l’étude

“Les études comparatives internationales confirment que le développement professionnel des enseignants est l’un des meilleurs moyens pour améliorer la qualité de l’enseignement. Les activités de développement professionnel peuvent se réaliser par l’entremise de diverses activités. Or, parmi celles-ci, 60 centres de services scolaires québécois ont misé sur la constitution d’équipes collaboratives et de communautés d’apprentissage professionnelles (CAP) pour favoriser la réussite scolaire. De l’autre côté de l’Atlantique, en Belgique francophone, l’accent est également mis sur le travail collaboratif dans le cadre d’une réforme majeure intitulée «Pacte pour un Enseignement d’Excellence». Par conséquent, il convient de se demander si le recours aux équipes collaboratives, et plus spécifiquement aux CAP, est un moyen efficace à privilégier pour améliorer l’enseignement et la réussite des élèves.”

Source :

Extraits

“Or, le recours aux CAP […] ne peut apporter seul une garantie de succès. En effet, l’efficacité d’une CAP repose sur l’animation d’activités de développement professionnel étayées par des données probantes et alimentées par des spécialistes dont l’expertise est reconnue (Richard, 2018).”
p.13

“L’apprentissage professionnel ne peut s’effectuer si la communauté fonctionne en vase clos. […] la pratique enseignante devrait reposer sur une base de connaissances scientifiques validée systématiquement par des données probantes et que ces connaissances devraient servir à assurer la réussite des élèves (Timperley, 2011).”
p.14

“C’est pourquoi l’utilisation tous azimuts des CAP en milieu scolaire, et ce, sans faire appel à l’expertise externe, n’est, à notre avis, qu’un marteau pouvant nous amener à réduire tout type de problème à un simple clou à enfoncer!”
p.14

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